"Les deux souverains et tous les spectateurs (…) se prosternent pour remercier Dieu d’un événement qui semblait être pour l’Espagne la promesse et le gage de si grands avantages"
A l’heure où le désormais Felipe VI prononçait sa prestation
de serment, le 19 juin dernier, sans doute aurait-il apprécié que ce moment
historique s'accompagnât de circonstances de nature à exhorter l’orgueil
national plutôt que par l’élimination sans
gloire de l’équipe de football de son pays dès l'ouverture de la Coupe du monde...
Car, comme l’illustration ci-jointe en fait foi, ce n’est pas à la
situation des nouveaux régnants, Felipe et Letizia, que fait allusion cette
citation extraite de «Histoire de la découverte et de la conquête de l’Amérique»
(p. 73).
A l’époque glorieuse de
Ferdinand et d’Isabelle, représentés sur cette image, le sport et ses attributs identitaires n’avait pas
encore acquis cette dimension d’enjeu international,
et la fierté du pays reposait essentiellement sur les exploits d’explorateur de Christophe Colomb.
Accueilli ici en grande pompe à la Cour à l'issue d'un de ses grands voyages, Colomb y fait pour
la gouverne de ses interlocuteurs royaux et de la foule (en délire ?) réunie pour l’occasion, le récit détaillé de ses découvertes et expéditions
dans le «Nouveau Monde ».
Rappelons que le Brésil, terre de défaite pour la sélection espagnole, fut découvert en 1500 par l'équipe adverse, commandée par le portugais Pedro Alvares Cabral...
Rappelons que le Brésil, terre de défaite pour la sélection espagnole, fut découvert en 1500 par l'équipe adverse, commandée par le portugais Pedro Alvares Cabral...
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1 commentaires:
Pas de signature de ce truculent article, clin d’œil à la Coupe du monde de foot au Brésil ?
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