lundi 27 mai 2013

Focus Manioc : Louis Delgrès

"Vivre libre ou mourir"


Louis Delgrès
Peinture du graphiste-peintre Mustapha Boutadjine

En cette journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe, Manioc vous propose un focus spécial sur un personnage de l'histoire de la Guadeloupe, farouche opposant au rétablissement de l'esclavage sur l'île en 1802 : Louis Delgrès.


Les historiens n'ont que très peu d'informations sur la jeunesse de Delgrès. Il serait né à la Martinique le 2 août 1766 à Saint-Pierre. Son père serait un certain Louis Delgrès, fonctionnaire du roi à Tobago (colonie française depuis le traité de Versailles de 1783). D'autres sources lui attribuent une mère blanche. Ou encore certains déclarent qu'il serait le fils d'une mulâtresse martiniquaise nommée Elisabeth Morin dite Guilly. 

S'agissant sa carrière militaire, les informations sont plus précises : 
Delgrès entre dans la milice en 1783 et devient sergent en 1791. Il sert avec le grade de lieutenant "à titre temporaire" sous les ordres de Rochambeau en 1793.
Lors de la prise de la Martinique par les Anglais, il est fait prisonnier et envoyé en Grande-Bretagne. Il est libéré en mai 1794. En Bretagne, Delgrès participe à la formation du bataillon des Antilles et reçoit le titre de lieutenant. Avec ce bataillon, il est envoyé en Guadeloupe, mais au début de l'année 1795, il est mandaté par les autorités républicaines à Sainte-Lucie pour la reconquête de l'île. Il sera grièvement blessé en avril 1795, mais sa bravoure et ses faits d'armes lors des opérations menées contre les Anglais lui valent d'être nommé capitaine par le commissaire de la Convention à Sainte-Lucie, Goyrand. 
Inspirant à ce dernier suffisamment de confiance, il est envoyé à Saint-Vincent pour y soutenir l'insurrection des Caraïbes noirs contre les Anglais. Mais ceux-ci l'emportent et Delgrès est une nouvelle fois prisonnier et déporté en Grande-Bretagne. Il est libéré en septembre 1797. Il est alors promu chef de bataillon (grade équivalent à celui de commandant).

A la fin de l'année 1799, Louis Delgrès revient en Guadeloupe comme aide de camp d'un des agents nommés par le Directoire : Baco de la Chapelle.  Celui-ci meurt le 30 décembre 1800. En 1801, Jean-Baptiste Lacrosse arrive en Guadeloupe en qualité de capitaine-général. Il prend Delgrès comme aide de camp. 
Lorsque les officiers de couleur, appuyés par la population, se révoltent contre Lacrosse, Delgrès se rallie aux rebelles. 
En janvier 1802, Delgrès qui a été promu au grade de colonel par Magloire Pélage, est placé à la tête de l'arrondissement de Basse-Terre. En mai 1802, il s'oppose par les armes aux troupes du général Antoine Richepance, qu'il soupçonne de vouloir rétablir l'esclavage. Après de lourds combats, il évacue le fort Saint-Charles avec Ignace et se replie sur les hauteurs du Matouba. Là-bas, à l'habitation Danglemont, Richepance fait donner l'assaut où Delgrès avait établi son quartier général. Blessé au genou, Delgrès décide de se suicider avec 300 hommes, en faisant sauter des barils de poudre le 28 mai 1802. Car capturé, il aurait été exécuté comme le fut sa concubine, la mulâtresse originaire de Sainte-Lucie, Marthe-Rose dite Toto.


Si vous désirez aller plus loin sur ce sujet, voici une bibliographie intéressante sur Delgrès et les événements de 1802. Ces ouvrages sont disponibles dans nos bibliothèques !
  • Jacques Adélaïde-Merlande, Delgrès ou la Guadeloupe en 1802, 2ème édition, éditions Karthala, 2002. 
  • Germain Saint-Ruf, L'épopée Delgrès, la Guadeloupe sous la révolution française (1789-1802), Paris, 3ème édition, L'Harmattan,1988. 
  • Roland Abduse, Joseph Ignace, le premier rebelle. 1802 : la révolution anti-esclavagiste guadeloupéenne, Editions Jasor, 1989.
  • Auguste Lacour, Histoire de la Guadeloupe (1798 à 1803), [s.n.], troisième tome, 1960.
  • André Nègre, La rébellion de la Guadeloupe 1801-1802, Editions caribéennes, 1988, 163 pages.
  • Jacques-Adélaïde Merlande, René Bélénus, Frédéric Régent, La rébellion de la Guadeloupe 1801-1802, Archives départementales de la Guadeloupe, 2002, 355 pages.
  • Josette Fallope, Esclaves et citoyens : les noirs à la Guadeloupe au XIXe siècle dans les processus de résistance et d'intégration : 1802-1910, Société d'histoire de la Guadeloupe, 1992, 713 pages.

Manioc vous propose une sélection d'ouvrages liée à Louis Delgrès et à l'histoire de la Guadeloupe :

Vidéos :

Sur le Catalogue collectif des périodiques Caraïbe - Amazonie :
  • Nick Nesbitt, Aperçu de l'historiographie au sujet de Louis Delgrès, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°110, 01-10-1996, p. 9-38.
  • Edelyn Dorismond, La proclamation de Delgrès ou le refus de s'agenouiller : l'hymne à la vie libre, Recherches Haïtiano-antillaises, n°4, 2006, p. 187-196.
  • Josette Fallope, Résistance d'esclaves et ajustement au système. Le cas de la Guadeloupe dans la première moitié du XIXe siècleBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°67 à 68, 01-01-1986, p. 31-52.
  • Raymond Boutin, Entrer dans la vie en Guadeloupe entre 1850 et 1946, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°111, 01-01-1997, p. 5-50.
  • Léon Rameau Danquin, Chronologie indicative des évènements de la période 1794-1802, Études guadeloupéennes (Abymes), n°8, 01-08-2003, p. 19-32.
  • Léon Rameau Danquin, La postérité de 1802: entre clameurs et discours, Études guadeloupéennes (Abymes), n°8, 01-08-2003, p. 36-60.
  • Frédéric Régent, Couleur et organisation sociale en Guadeloupe pendant la rébellion (1801-1802), Études guadeloupéennes (Abymes), n° 8, 01-08-2003, p. 61-71.
  • Michel Hippon, Littérature et Histoire: Mai 1802, des ombres et des hommes, Études guadeloupéennes (Abymes), n° 8, 01-08-2003, p. 72-93.

Livres numérisés :

Bonne lecture !
C.P.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2013/05/focus-manioc-louis-delgres.html

jeudi 23 mai 2013

Le bagne : Albert Londres, mais pas que...

Images, livres, bulletins officiels, revues :  des plus notoires aux moins connues, Manioc vous propose une sélection de ressources variées sur l'histoire des bagnes


D'Albert Londres, on connait le prix qui, depuis 1933 honore et récompense le meilleur reportage réalisé l'année précédant la remise par un journaliste de la presse écrite âgé de moins de 40 ans. Selon le même critère visant à encourager de jeunes talents plutôt qu'à couronner des carrières bien nourries, la distinction s'est doublée en 1985 d'un prix Albert Londres dédié à la presse audiovisuelle.

D'Albert Londres, homme de terrain par excellence, on connaît aussi la définition aux accents précurseurs et au verbe cinglant qu'il donna du journalisme : "Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie".


C'est dans la plaie coloniale qu'il choisit, en 1923, de porter la plume de son premier grand reportage. Au bagne,  réalisé en Guyane pour le Petit Parisien, est un modèle du genre. Émaillé de portraits de bagnards et de représentants de l'autorité enfermés dans un huis clos oppressant, décrivant des lieux terribles, des situations d'arbitraire, des conditions de vie (et de mort) insupportables à toute conscience démocratique que la France républicaine préférait ne pas voir, ce reportage eut un tel effet sur l'opinion que le gouvernement de l'époque prit des mesures qui aboutirent quelques années plus tard (bien plus tard seulement...) à la suppression du bagne de Guyane. Dans sa "Lettre ouverte à Monsieur le Ministre des Colonies", qui clôt son enquête, Londres n'en demandait d'ailleurs pas tant. Interpellant le pouvoir -"J'ai fini, au gouvernement de commencer"-, le journaliste se borne à proposer des pistes d'amélioration -"un chambardement général, non des réformes"-, comme la rétribution du travail des bagnards, de meilleures conditions sanitaires ou la suppression du doublage (obligation de rester une fois la peine accomplie). Mais la cause était entendue.


S'il constitue l'un des témoignages les plus connus et les plus décisifs de la littérature sur le bagne de Guyane (en dehors des écrits de certains bagnards eux-mêmes), le travail d'Albert Londres n'est pas le seul que Manioc mette à votre disposition sur l'histoire des bagnes de la France métropolitaine et d'outre-mer. Nous vous invitons à lire également :

Bagne (1937). 
Système pénitentiaire : le bagne, la prison cellulaire, la déportation (1853)
Ce qu'il faut connaître du bagne (1930)
Les bagnes : histoire, types, murs, mystères (1845)


Parmi toutes ces ressources numérisées provenant pour la grande majorité des collections de la bibliothèque départementale de Guyane Alexandre-Franconie, une mention particulière pour Le calvaire d'un innocent (1931-1933), consacré au martyre du capitaine Dreyfus à l'île du Diable, où comment le drame d'un homme et d'un pays fut élevé, illustrations à l'appui, au rang de roman populaire à succès... Manioc vous donne l'accès à l'intégralité des 162 fascicules.



















































Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2013/05/le-bagne-albert-londres-mais-pas-que.html

mercredi 22 mai 2013

22 mai 1848 : Sonjé !

Commémoration de l'abolition de l'esclavage 


A l'occasion du 22 mai, journée de commémoration de l'abolition de l'esclavage en MartiniqueManioc vous propose de découvrir tous les documents (vidéos, articles et ouvrages) en relation avec l'Abolition de l'esclavage aux Antilles françaises, en Guyane, à l'île Maurice et à la Réunion. 


Sur le catalogue collectif des périodiques Caraïbes - Amazonie, retrouvez les articles suivants : 
  • Maurice Erzan, Contribution de l'abbé Grégoire à la lutte contre l'esclavage, Portulan : littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, n°2, 01-04-1998, p. 57-70.
  • Françoise Vergès, La France et ses outre-mers : Mémoires de la traite et de l'esclavage dans les DOM, Regards sur l'actualité, n°323, 08-2006, p. 43- 55.
  • Alain Buffon, L'indemnisation des planteurs après l'abolition de l'esclavageBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 67 à 68, 01-01-1986, p 53-73.
  • Jacques Adélaïde-Merlande, La commission d'abolition de l'esclavageBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 53 à 54, 01-07-1982, p; 3-34.
  • Jacques Adélaïde-Merlande, Problématique d'une histoire de l'esclavage urbain. Guadeloupe - Guyane - Martinique, (vers 1815-1848)Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 65 à 66, 01-07-1985, p. 3-23.
  • Léo Elisabeth, Histoire : la ville : De la révolution à 1848 : cinquante ans de luttes pour ou contre le droit commun, Les Cahiers du patrimoine : revue trimestrielle éditée par le Bureau du Patrimoine du Conseil Régional de la Martinique, n° 11 et 12, 01-1991, p. 23-32.
  • Abel Louis, Franc-maçonnerie, libres de couleur et abolitionnisme à la Martinique (1738-1848), Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 132, 01-05-2002, p. 13-30.
  • Cécile Ernatus, L'indemnité coloniale de 1849, logique de solidarité ou logique coloniale ?, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 152, 01-01-2009, p. 61-77.
  • Caroline Oudin-Bastide, Le préjugé de couleur dans la pratique sociale, au XVIIIe et XIXe siècle, Caré, n° 3, 03-1979, p. 107-110.

Victor Schœlcher
Voici quelques livres intéressants sur les abolitions dans les îles françaises et anglaises : 

Côté vidéos nous avons les communications suivantes :  
Sur le catalogue des bibliothèques Kolibris, retrouvez les ouvrages suivants. Rappelons qu'ils sont disponibles dans nos bibliothèques !
  • Edouard Delépine, 22 Mai 1848, CRDP Fort-de-France, 1989.
  • Adolphe Ambroise Alexandre Gatine, L'abolition de l'esclavage à la Guadeloupe, 1848. Quatre mois de gouvernement dans cette colonie, Editions Karthala, 2012.
  • Lawrence C. Jennings, La France et l'abolition de l'esclavage, A. Versaille, 2010.
  • Gilbert Pago, 1848, chronique de l'abolition de l'esclavage en Martinique, Editions Desnel, 2006.
  • Nelly Schmidt, L'abolition de l'esclavage : cinq siècles de combats, XVIe - XXe siècle, Fayard, 2005.
  • Aimé Césaire, Victor Schœlcher et l'abolition de l'esclavage, Le Capucin, 2004.
  • Philippe Haudrère et Françoise Vergès, De l'esclave au citoyen, Gallimard, 1998.
  • Claude Wanquet, La France et la première abolition de l'esclavage (1794-1804), le cas des colonies orientales, île de France (Maurice) et la Réunion, Editions Karthala, 1998.
  • Gérard Thélier, Le grand livre de l'esclavage, des résistances et de l'abolition : Martinique, Guadeloupe, la Réunion, Guyane, Orphie, 1998.

Bonne lecture !!

P. C.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2013/05/22-mai-1848-sonje.html

lundi 6 mai 2013

Le tourisme de croisière

Parution du dernier numéro en ligne de la revue "Etudes caribéennes"


A l'occasion du recrutement en Martinique d'une compagnie italienne pour son navire de croisièreManioc vous présente la sortie du dernier numéro en ligne de sa revue Etudes caribéennes"Le tourisme de croisière. Territorialisation, construction des lieux et enjeux de développement". Venez découvrir les différents articles de nos chercheurs ! 


Voici en détail, le sommaire de ce dossier : 

Editorial

Dossier sur le Tourisme de croisière

Comptes rendus de lecture 

Voici quelques ouvrages pour approfondir vos connaissances sur le tourisme de croisière en Martinique, en Guadeloupe et dans la Caraïbe.

Le Paquebot Paul Gauguin dans le lagon de Bora Bor
  • Olivier Dehoorne et l'Université du Québec, Tourisme CaraïbeUniversité du Québec, 2007.
  • Marie-Pierre Honoré, Le tourisme de croisière à la Martinique, [s.n.], mémoire de maîtrise, géographie, 2006.
  • Daniel Cambel, La destination Martinique bilan et perspective : l'exemple de l'activité croisière[s.n.], mémoire de DESS, Gestion et évaluation des entreprises et des collectivités territoriales. Entreprises et activités touristiques, 2005.
  • Fabrice Jumeau, Le tourisme de croisière à la Martinique, [s.n.], mémoire de maîtrise, Sciences économiques. Gestion de l'entreprise, 2004.
  • Steeve Bonheur, Aménagement d'un terminal de croisière pour la tête de ligne[s.n.], mémoire de DESS, Gestion et évaluation des entreprises et des collectivités territoriales. Entreprises et activités touristiques, 2000.
  • Mylène Landerneau, Le tourisme de croisière à la Martinique : une activité en déclin ?, [s.n.], TER : lettre, 2002.
  • Steve Jeanne-Rose, Le tourisme de croisière à la Martinique, [s.n.], mémoire de DESS, Gestion et évaluation des entreprises et des collectivités territoriales. Entreprise et marché caribéen, 1999.
  • Muriel Erdual, Communiquer quand la croisière fait naufrage, [s.n.], mémoire professionnel, Sciences de l'information et de l'éducation, 2005.
  • Véronique Bellon, La croisière basée, un nouveau produit touristique pour la Guadeloupe[s.n.], mémoire de DESS, Gestion et évaluation des entreprises et des collectivités territoriales. Entreprises et activités touristiques, 1999.
  • Lisa Rinaldo, Tourisme de croisière dans la caraïbe et les perspectives d'avenir pour la Guadeloupe[s.n.], mémoire, 2006.

Bonne lecture !

P.C.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2013/05/le-tourisme-de-croisiere.html

vendredi 3 mai 2013

Îles en crise

Dossier spécial Manioc


Photographie prise dans la commune
du Morne-Rouge
(Martinique)

L'actualité sur la chlordécone nous permet de faire un focus sur la destruction de nos ressources naturelles dans la Caraïbe et l'océan indien. 
Manioc
vous a sélectionné des articles provenant de la revue sur le développement durable et l'espace caribéen : Etudes caribéennes, dans notre rubrique "Audio-vidéo" ainsi que sur le catalogue collectif des périodiques Caraïbe - Amazonie.


Avant de lire ces articles, visionnez cette vidéo provenant de la conférence sur "Les libertés et les droits fondamentaux" du 11 janvier dernier traitant de "L'atteinte à la santé publique en Martinique par la chlordécone" par le docteur Charles Saint-Aimé.
La vidéo suivante présente les dangers sur le littoral martiniquais présenté par M. Pascal Saffache : "Le littoral martiniquais : panorama d'une crise. L'exemple de la baie du Marin". Quels sont les dangers sur le littoral martiniquais ? 

Sur Etudes caribéennes, retrouvez des articles issus des numéros : "Îles en Crise", "L'écotourisme dans la caraïbe", "Espaces et aires protégés" ou le "dossier spécial environnement", traitant des différents dangers que subissent nos territoires  :
Photographie tirée de TRAMIL

En parlant de crise environnementale, nous avons choisi de mettre en avant dans les prochains articles, des thèmes traitant de l'agriculture (banane et canne à sucre ) aux Antilles françaises entre le XVIIe siècle et le XXe siècle.
Une petite rétrospective intéressante sur l'évolution de notre économie agricole qui est en pleine crise aujourd'hui.
  • Henri Touvin, Réflexions sur l'agriculture en GuadeloupeBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°123, 01-01-2000, p. 53-58.
  • Christian Schnakenbourg, Statistiques pour l'histoire de l'économie de plantation en Guadeloupe et Martinique (1635-1835), Les Annales des Antilles : bulletin de la Société d'histoire de la Martinique, n°21, 1977, p. 3-121.
  • Alain Buffon, L'indemnisation des planteurs après l'abolition de l'esclavage, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°67-68, 01-01-1986, p. 53-73.
  • Sydney Mintz, La plantation et la frontière paysanne : la dialectique de l'histoire antillaiseBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 75-78, 01-01-1988, p. 51-59.
  • Jean-Claude Maillard, Eléments pour une histoire de l'industrie bananière en Guadeloupe ...Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°25, 01-01-1975, p. 35-52.
  • Jean-Claude Maillard, Eléments pour une histoire de l'industrie bananière en Guadeloupe ..., Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°37, 01-07-1978, p. 3-24. 
  • Jean-Baptiste Fissier, "Contribution à l'histoire des débuts de ...''''la Guadeloupe...pays bananier'''''Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°47, 01-01-1981, p. 35-47.
  • Jean-Claude Maillard, Eléments pour une histoire de l'industrie bananière en Guadeloupe... Les développements récents de l'exportation antillaise et l'effort de renouvellement du transport bananier (1953-1980), Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°67-68, 01-01-1986, p. 3-29.
  • Bernard Charlery et Jean-Claude Maillard, Le commerce international de la banane, marché filière, système, Les Cahiers de l'Outre-mer : revue de géographie trimestrielle par l'Institut de la France d'outre-mer de Bordeaux, par l'Institut de géographie de la Faculté des lettres de Bordeaux et par la Société de géographie de Bordeaux, n°220, 2002, p. 371-392.
Photographie issue de TRAMIL 
  • Christian Louis-Joseph, Note sur la rentabilité des sucreries et du commerce colonial à la fin du XVIIIe siècleBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°57-58, 01-07-1983, p. 45-54.
  • Josette Fallope, Le problème sucrier en Guadeloupe dans la première moitié du XIXe siècle, (1815-1860) - 1ère partieBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°23, 01-01-1975, p. 3-55.
  • Josette Fallope, Le problème sucrier en Guadeloupe dans la première moitié du XIXe siècle, (1815-1860) - 2ème partie, n°24, 01-01-1975, p. 3-50.
  • Christian Schnakenbourg, Statistiques pour l'histoire de l'économie de plantation en Guadeloupe et Martinique (1635-1835)Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n°31, 01-01-1977, p. 3-121.
  • Edouard Glissant - Michel Giraud - Georges Gaudi, Evolution de l'économie sucrière en Martinique du XVIIe au XXe siècle, Acoma, n°1, 01-04-1971, p. 58-77.

Bonne lecture ! 

P.C.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2013/05/iles-en-crise.html