La grappe orchidée numérise des archives privées et publics d'avant 1960 touchant au contexte de l'or guyanais...
La
première phase du projet de « Valorisation des archives de la mine » de
la Grappe d’entreprises de la filière interprofessionnelle minière
ORkidé de Guyane vient d’être lancée. Il s’agit de l’évaluation et
du recensement des archives historiques minières de la Guyane avant
1946, en priorité auprès des organismes publics et privés, des
collectionneurs privés et des entreprises minières avant 1960.
Le
projet de « Valorisation des archives de la mine » est un projet
historique de la Grappe ORkidé de Guyane, présenté en 2011 lors de
l’appel à projets de la DATAR dont elle est lauréate.
L’objectif
est l’évaluation, le recensement et la numérisation des documents
d’archives historiques de la filière minière aurifère de Guyane, pour
leur intégration dans MANIOC (www.manioc.org),
bibliothèque numérique, gérée par l’Université Antilles-Guyane, afin de
rendre accessible des documents d’archives, anciennes cartes, anciens
travaux de prospection et d’exploitation, images d’époques, actions de
sociétés minières, extraits de périodiques et de quotidiens, etc. qui
se trouvent répertoriés, numérisés puis restitués à leurs propriétaires.
Cette
démarche, à l'initiative de la profession minière, avec la
collaboration de l’Université Antilles-Guyane, de la DRAC, de la DATAR,
de la Région Guyane et de la CCIRG, associe dans une synergie
collectionneurs privés, administrations, exploitants miniers et, d'une
façon générale, l’ensemble des acteurs de ce domaine. Elle se trouve
destinée à conserver et valoriser l’ensemble des éléments du passé
de cette activité, encore en grande partie méconnue du public comme des
historiens, afin que l'ensemble de ce patrimoine minier puisse intégrer
l’histoire guyanaise.
Il
s'agit d'un vaste travail dans lequel tout élément (archives
personnelles, photographies, courriers, journaux, rapports, plans,
etc..), même d'apparence insignifiante, se trouve bienvenu, trouve sa
place et vient enrichir la mémoire collective locale. Cette démarche
est également ouverte à toute personne qui souhaiterait faire partager
sa documentation ou ses archives (familles, collectionneurs, anciens
exploitants, etc..) afin d'éviter que sombre définitivement dans
l’oubli tout un pan de l'histoire humaine et économique locale.
L'ensemble
des personnes collaborant au projet seront cités dans l’intégralité des
supports de communication, MANIOC, exposition et catalogues à venir.
Contact :
Lydie
CLERC : lydieclerc@gmail.com
/ 0694 43 47 47