mercredi 24 février 2016

La Caraïbe anglophone

Manioc souhaite la bienvenue à L'UWI !
Welcome to UWI !


A l'occasion de la visite d'une délégation de bibliothécaires de l'UWI (University of the West Indies) à la bibliothèque universitaire du campus de Schoelcher en Martinique, la bibliothèque numérique Manioc vous propose de découvrir tous les documents en relation avec la Caraïbe anglophone. 
Ce séminaire a pour but d'engager une réflexion sur la coopération entre les bibliothèques de l'UWI et les bibliothèques de l'Université des Antilles.
L'UWI a été fondée en 1948 sur le campus de Mona en Jamaïque. Université innovante, compétitive et internationale, profondément enracinée dans la Caraïbe, l'UWI offre un enseignement de qualité principalement destiné aux pays de la Communauté caribéenne anglophone : Anguilla, Antigua-et-Barbuda, la Barbade, les Bahamas, Belize, les Bermudes, les îles Vierges britanniques, les îles Caïmans, la Dominique, la Grenade, la Jamaïque, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, la République de Trinité-et-Tobago et les îles Turques et CaïquesL'Université est composée de 3 campus : Cave Hill (Barbade), Mona (Jamaïque), et St. Augustine (Trinité-et-Tobago).
L'UWI est reconnue internationalement comme un centre d'excellence dans la recherche, la création de connaissances et l'innovation sur les questions liées à la Caraïbe et les petits États insulaires. Ce réseau comprend un prix Nobel, des dizaines de boursiers et plus de 18 Premiers ministres et chefs des Caraïbes, anciens et actuels d'État.


Vidéos contemporaines :
"The Islands of the West Indies"


Etudes et Recherches :


Aimez ☆ Commentez ☆ Partagez sur Manioc.org !
Like ✔ Comment ✔ Share ✔ on Manioc.org !

Bonne lecture ! 
Good reading !
C.P.



Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2016/02/la-caraibe-anglophone.html

mercredi 17 février 2016

Manioc fait son cinéma

Silence... moteur... ça tourne... et ... Action !


A l'occasion de la 28ème édition du Festival Régional et International du Cinéma de Guadeloupe (FEMI), la bibliothèque numérique Manioc vous propose de découvrir toute sa documentation touchant la thématique du cinéma antillais et caribéen à travers des vidéos et des articles.




Catalogue collectif des périodiques Caraïbe - Amazonie : 

  • Euzhan Palcy, Nelson Mandela entretien de Pretoria, Portulan : littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, n° 1, 01-02-1996, p. 147-149.
  • Jean Mitry, Charlie Chaplin : le plus grand, Parallèles, n° 1, 11-1964, p. 12.
  • Paul Rosele Chim, Le cinéma et la télévision exploités: des industries en développement dans une période tourmentée, Mai 1967, Études guadeloupéennes (Abymes), n° 10, 01-05-2008, p. 195-206.
  • Suzy Landau, Chroniques : Festival "Images Caraïbes", Les Cahiers du patrimoine : revue trimestrielle éditée par le Bureau du Patrimoine du Conseil Régional de la Martinique, n° 1, 07-1988, p. 63-65.
  • Paul Rosele Chim, Le cinéma et la télévision exploités : des industries en développement dans une période tourmentée, Mai 1967, Études guadeloupéennes (Abymes), n° 10, 01-05-2008, p. 195-206.


Bonne lecture !
C.P.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2016/02/manioc-fait-son-cinema.html

samedi 6 février 2016

Rendez-vous en Haïti du 5 au 9 juin 2016 !

Le 46e congrès de l'association ACURIL se réunit en Haïti du 5 au 9 juin 2016


L'équipe ACURIL Haïti

Le congrès annuel d'ACURIL est le rendez-vous incontournable des bibliothécaires, conservateurs, archivistes, documentalistes (...) de la Caraïbe. Vous avez envie de confronter votre expérience professionnelle à d'autres pratiques ? Vous souhaitez développer des coopérations, ou enrichir votre culture caribéenne ? ACURIL is the place to be ! Nul ne doute que l'équipe organisatrice, réunie  cette année autour d'Elizabeth Pierre-Louis, Présidente d'ACURIL et directrice de la FOKAL, fera de ces quelques jours, un événement exceptionnel !


Le leadership : une passerelle entre la tradition et l’innovation dans les bibliothèques, archives et musées de la Caraïbe

Le thème choisi cette année ouvre une réflexion entre le chemin tracé par les professionnels qui ont développé la culture, le patrimoine et la documentation dans la Caraïbe et les défis auxquels doivent répondre les générations actuelles.
"Les professionnels des bibliothèques, archives et musées sont tous confrontés au changement : nouvelles technologies, nouveaux publics, nouveaux services, nouveaux défis. Aussi la force de travail traditionnelle part à la retraite et il est important de conserver ce patrimoine pour tous les professionnels de l’information. Le leadership est vu comme un outil ainsi qu’une philosophie pour créer des passerelles entre les temps qui changent et les attentes."

S'inscrire, intervenir

Les inscriptions sont dores et déjà ouvertes ! L'appel est lancé. Vous pouvez proposer une contribution : Ateliers d’innovation et de leadership, session plénières, tables rondes, poster. Lire l'appel à contribution... N'oubliez pas de réserver votre hôtel !

Les dates à retenir :
Soumission des résumés                         29 février 2016
Notification d'acceptation/Rejet            15 mars 2016
Enregistrement                                      31 mars, 2016
Date finale de soumission                       30 avril 2016

Période de conférence                            5-9 juin 2016


Quelques interventions des bibliothèques de l'Université des Antilles aux précédents congrès ACURIL :

2015 : Co-construire, partager, apprendre ensemble : l'exemple de la bibliothèque numérique Manioc
2014 : Construire le patrimoine de la Caraïbe
2012 : 
Wikipédia : un outil de médiation pour les bibliothèques numériques
Bibliothèques numériques et valorisation des contenus institutionnels
2011 :
Bibliothèques et diffusion de la recherche sur les catastrophes naturelles : l'exemple de la revue Etudes caribéennes. Présentation. Article.


AP

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2016/02/rendez-vous-en-haiti-du-5-au-9-juin-2016.html

vendredi 5 février 2016

Textiles marrons : de fibres et de mots

La portée symbolique des habits...



A l’occasion de la tenue de l’exposition « Textiles marrons : de fibres et de mots » au Musée des cultures guyanaises à Cayenne du 28 novembre 2015 au 18 juin 2016, la bibliothèque numérique Manioc vous propose de prolonger cette introduction aux sociétés marronnes en parcourant ses collections autour des questions du rapport culturel à l’altérité, de la représentation de soi et de l’autre comme reflet de l’histoire politique, sociale et artistique du plateau des Guyanes. 



Dans cette perspective, l’habit occupe une place fondamentale. Loin d’être de purs accessoires de valorisation des corps, les textiles et leur mise en forme ont une portée symbolique qui dépasse les considérations esthétiques comme le démontre amplement l’exposition évoquée plus haut. Les piroguiers bonis, dont l’objectif du photographe a su saisir la prestance, ont-ils fait de leurs vêtements un instrument d’émancipation et d’affirmation de soi ou les ont-ils revêtus comme un simple « masque blanc » ?



Pour aborder ces thèmes nous vous proposons plusieurs conférences et un article passionnant de Yolaine Aline Helm paru dans la revue Etudes caribéennes.


Article :

Bon visionnage et bonne lecture !


Camel Boumedjmadjen,
SCD Université de Guyane


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2016/02/textiles-marrons-de-fibres-et-de-mots.html

jeudi 4 février 2016

Décret d'abolition de l'esclavage du 4 février 1794

Focus Manioc : le 4 Février 1794, première abolition dans les colonies françaises



Décret d’abolition de l’esclavage
16 pluviôse an II
  4 février 1794

Source : L'histoire par l'image


En ce 4 février, Manioc vous propose un focus sur le Décret d'abolition de l'esclavage du 4 février 1794. Ce décret déclarant l'abolition de l'esclavage dans toutes les colonies françaises sans indemnisation des propriétaires a été voté par la Convention du 16 pluviôse an II :

 "La Convention nationale déclare aboli l'esclavage des nègres dans toutes les colonies; en conséquence, elle décrète que tous les hommes, sans distinction de couleur, domiciliés dans les colonies, sont citoyens français, et jouiront de tous les droits assurés par la Constitution."


Dans de nombreux territoires, l'abolition de l'esclavage ne sera pas appliquée, ou de façon partielle. 

En Martinique par exemple, l'île subit depuis 1793 des attaques des Anglais. Rochambeau capitule le 25 mars 1794. De 1794 à 1802, l'île reste sous l'occupation anglaise et de ce fait, le décret d'abolition de l'esclavage n'est pas appliqué. 


En  Guadeloupe, l’envoi du décret d’abolition permet en 1794 d’organiser la contre-offensive libératrice de l’île, occupée à l’époque par les Anglais. Victor Hugues, commissaire de la Convention, met en place une réglementation rigide sur le travail des nègres et le vagabondage qui limite les droits civils des nouveaux libres découlant du décret. Il voulait éviter que la situation de la Guadeloupe ne se rapproche de celle de Saint-Domingue, avec l'éventuelle montée d'un pouvoir noir ou mulâtre. Il appliquera également une politique révolutionnaire : lutte contre les Anglais, des tentatives de reconquêtes d'autres îles ainsi que la terreur à l'égard des alliés locaux des Anglais. 

En Guyane, l'abolition de l'esclavage a été proclamée par le commissaire de la Convention, Jeannet-Oudin. Craignant la désertion des habitations, dont le maintien est considéré comme indispensable à la prospérité de la colonie, les autorités et l'assemblée coloniale prennent des mesures pour restreindre la liberté (voir arrêté de l'assemblée coloniale du 16 février 1796).
En 1800, Victor Hugues arrive en Guyane. Bonaparte lui confie l'administration de la colonie. Conformément aux instructions, il rétablit l'esclavage et s'efforce de reconstituer l'économie de plantation.

Napoléon rétablira la traite et l'esclavage officiellement par décret en 1802. Haïti (Saint-Domingue), "première République noire" née de la Révolution anti-esclavagiste, sera la première république à abolir l'esclavage après avoir vaincu les troupes de Napoléon. 

Il faudra attendre 1848 pour que l'esclavage soit définitivement aboli dans les colonies françaises.


Retrouvez sur Manioc, nos documents sur l'abolition de 1794 :


Vidéos : 


Sur le catalogue collectif des périodiques Caraïbe - Amazonie :

  • Anne Pérotin-Dumont, Témoignages sur la Guadeloupe en 1794 à la mémoire d'Alejo Carpentier, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 47, 01-01-1981, p. 3-33.
  • Léon Rameau Danquin, Chronologie indicative des événements de la période 1794-1802 , Études guadeloupéennes (Abymes), n° 8, 01-08-2003, p. 19-32.
  • Jean Barreau, La perte et la reconquête de la Guadeloupe en 1794, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 28, 01-04-1976, p. 13-48.
  • Kévin Porcher, Prendre et défendre le fort Fleur d'Epée pendant la bataille de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) en 1794, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 169, 01-09-2014, p. 91-109.
  • Maurice Ezran, Contribution de l'abbé Grégoire à la lutte contre l'esclavage, Portulan : littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, n° 2, 01-04-1998, p. 57-70.
  • Yves Bénot, Documents concernant Victor Hugues en 1795, Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 130, 01-10-2001, p. 47-62.

Ouvrages numérisés :

Bonne lecture ! 
C.P.


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2016/02/decret-dabolition-de-lesclavage-du-4.html