jeudi 3 décembre 2015

Info exclusive Manioc : la tour Lumina, années 1910-1930...

L'âge de la tour...

 

Comme en témoigne cette photographie, l'urbanisme vertical était déjà à l’œuvre en au début du 20ème siècle dans la capitale martiniquaise.

A l'arrière-plan du célèbre bureau de Poste du centre-ville, on distingue nettement un embryon de construction s'élevant résolument dans les airs du côté de la Pointe Simon. Immortalisée pour les besoins de cette photographie où le piéton est roi, cette vision suggère très fortement l'existence, dès cette époque, d'un projet de tour Lumina, ce récent bâtiment d'affaires de 105 mètres de haut dominant le front de mer. 

 

Mais nos enquêteurs viennent d'apporter un début de démenti à cette hypothèse farlelue ! Comme l'indiquent assez nettement les images et les informations figurant sur la page web de cet amateur d'histoire des télécommunications, ce type de tourelle rehaussée de ce qui ressemble à une antenne, était à l'époque chose courante sur les bâtiments postaux, en métropole comme ici : "Les fils aboutissent au poste central installé dans le bureau principal. Beaucoup passent par une disgracieuse tour métallique érigée au-dessus du bâtiment...".

 










 Image tirée de  Guadeloupe, Guyane, Martinique et Saint-Pierre et Miquelon : exposition coloniale internationale de Paris, Commissariat général

POA

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2015/12/info-exclusive-manioc-la-tour-lumina-en.html

mercredi 2 décembre 2015

Tourisme de masse vs. tourisme alternatif

Vient de paraître : Etudes caribéenne n°31-32


Études Caribéennes, la revue des mondes insulaires et tropicaux, publie son dernier numéro, accessible librement sur internet : Tourisme de masse vs. tourisme alternatif


Le tourisme de masse s’est imposé dans la seconde moitié du XXe siècle, synonyme de démocratisation dans les sociétés les plus riches, mais aussi d’offres standardisées, de surconsommation, de logiques internationales, parfois brutales, imposées dans des sociétés et environnements d’accueil peu préparés. Quelques décennies d’expériences du tourisme de masse permettent de dresser le constat des limites en matière de retombées financières et ne sont pas sans nous interpeller sur les défis sociaux, culturels et écologiques. C’est dans ce contexte que se développent les approches alternatives, les « alter-tourismes » (écotourisme, agro-tourisme, tourisme communautaire, tourisme éthique…). Autant de démarches alternatives possibles pour sortir du modèle touristique de masse dominant et développer des stratégies plus soutenables, plus éthiques, avec des retombées économiques significatives pour les territoires d’accueil.


Ce numéro thématique double (31-32|2015) coordonné par Sopheap Theng (Université des Antilles), Xiao Qiong (Université de Chengdu ; Chine) et Corina Tatar (Université d’Oradea ; Roumanie) réunit 19 contributions, de la Caraïbe à l’Amérique latine, du Haut Atlas marocain aux plateaux tibétains, des rivages de Finlande à l’île de Komodo… 

Regards croisés d'universitaires de la Caraïbe et du monde, la revue Études Caribéennes est un espace de publication scientifique international sur le bassin caribéen et les problématiques des mondes insulaires et tropicaux (développement, gestion des ressources, risques naturels, aménagement du territoire, tourisme, migrations, etc.).

Dirigée par Olivier Dehoorne, Études Caribéennes est une revue en accès libre. 

Publication accompagnée par le Service commun de la documentation de l'Université des Antilles (SCDUA) dans le cadre de la structure fédérative Manioc.


S. Theng, A Pajard

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2015/12/tourisme-de-masse-vs-tourisme-alternatif.html

mardi 1 décembre 2015

La COP21

Tous ensemble pour le climat !


A l'occasion de la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, Manioc vous propose des documents sur les changements climatiques et leurs impacts sur nos territoires. La COP21 est la 21ème conférence des parties, c'est-à-dire le rassemblement annuel de tous les pays désireux d'agir pour le climat. Elle a lieu actuellement à Paris au Bourget jusqu'au 11 décembre. C’est une échéance cruciale puisqu’elle doit aboutir à un nouvel accord international sur le climat, applicable à tous, pour maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2°C.


  • 1979 : La première conférence mondiale sur le climat a eu lieu à Genève avec le lancement d’un programme de recherche climatologique mondial, confié à l’Organisation météorologique mondiale (OMM), au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et au Conseil international des unions scientifiques (CIUS).
  • 1990 : Premier rapport du GIEC qui confirme l’existence du réchauffement climatique et la responsabilité humaine dans ce phénomène. Ce rapport sert de base à l’élaboration de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
  • 1992 : Signature de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro au Brésil. Son objectif est de stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet des serre à un niveau qui empêche toute perturbation humaine dangereuse du système climatique. La Convention-cadre, entrée en vigueur le 21 mars 1994, a été ratifiée par 195 pays appelés "parties" plus l’Union européenne.
  • 1997 : Adoption du protocole de Kyoto qui fixe pour la première fois des engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre aux pays développés pour la période 2008-2012.
  • 2005 : Entrée en vigueur du protocole de Kyoto qui concerne 36 pays développés, à l’exception des États-Unis et de l’Australie qui ne l’ont pas ratifié. 
  • 2010 : Si Copenhague (Danemark) n’a pas permis l’adoption d’un nouvel accord, la COP15/CMP5 a validé l’objectif commun visant à contenir le réchauffement climatique en-deçà de 2°C. Les pays développés se sont également engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 en faveur des pays en développement à faire face au dérèglement climatique. Cancun (Mexique) en 2010 a permis la concrétisation de l’objectif des 2°C par la création d’institutions dédiées sur des points clés comme le Fonds vert pour le climat.
  • 2013-2014 : Les conférences de Varsovie (Pologne) en 2013 et de Lima (Pérou) en 2014 ont permis de franchir des étapes indispensables pour préparer la COP21 de Paris en 2015. Ainsi, tous les États ont été invités à communiquer leur contribution en matière de réduction de gaz à effet de serre en amont de la COP21.

Vidéos : 



Sur Etudes caribéennes :



Bonne lecture !
C.P.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2015/12/la-cop-21.html