mardi 27 mai 2014

Abolition de l'esclavage en Guadeloupe

Manioc ka célébré 27 mé !


En ce 27 mai, la Guadeloupe commémore l'abolition de l'esclavage. Manioc vous propose des documents inédits en relation avec cet événement.



Sur études et Recherche

  • Jacques Adélaïde-Merlande, La commission d'abolition de l'esclavageBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 53 à 54, 01-07-1982, p. 3-34.
  • Maurice Ezran, Contribution de l'abbé Grégoire à la lutte contre l'esclavage, Portulan : littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, n° 2, 01-04-1998, p. 57-70.
  • Agnès Thibault-Bourrel, L'Eglise catholique en Guadeloupe après l'abolition de l'esclavage : une société sous tutelle cléricale ? (1848-1878), Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 112 à 113, 01-04-1997, p. 55-109.
  • Christian Bouchet, L'utilisation de l'histoire de l'esclavage antique en France lors de la seconde abolitionBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 116 à 118, 01-04-1998, p. 65-74.
  • Christian Schnakenbourg, La création des usines en Guadeloupe (1843-1884). Recherche sur la modernisation de l'industrie sucrière antillaise après l'abolition de l'esclavageBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 124 à 125, 01-04-2000, p. 20-115.
  • René Bélénus, L'apprentissage de la démocratie en Guadeloupe au lendemain de l'abolition de l'esclavage (1848-1850)Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 127 à 128, 01-01-2001, p. 5-12.
    Image tirée de l'ouvrage
    "La famille noire ou la traite de l'esclavage"
  • Josette Fallope, Les esclaves africains à la Guadeloupe en 1848 d'après les registres d'état civil des nouveaux citoyens conservés aux Archives de la GuadeloupeBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 57 à 58, 01-07-1983, p. 3-25.
  • Alain Buffon, L'indemnisation des planteurs après l'abolition de l'esclavageBulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 67 à 68, 01-01-1986, p. 53-73.
  • Babatoundé Lawson-Body, L'abolition de l'esclavage : question sans réponse pour la révolution de 1789Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 75 à 78, 01-01-1988, p. 27-49.
  • Françoise Vergès, La France et ses outre-mers : Mémoires de la traite et de l'esclavage dans les DOM, Regards sur l'actualité, n° 323, 08-2006, p. 43-55.
  • Cécile Ernatus, L'indemnité coloniale de 1849, logique de solidarité ou logique coloniale ?Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 152, 01-01-2009, p. 61-77.

Bonne lecture !
P.C.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2014/05/abolition-de-lesclavage-en-guadeloupe.html

jeudi 22 mai 2014

Abolition de l'esclavage en Martinique

Sonjé manmay, Jodi a 22 mé ! 



Image tirée de l'ouvrage : "L'Univers. Histoire et description
de tous les peuples ...
"

En ce 22 mai, la Martinique commémore l'abolition de l'esclavage. La bibliothèque numérique Manioc vous propose des documents relatifs à cet événement. 



Livres numérisés : 

  • Léo Elisabeth, Histoire : la ville, de la révolution à 1848 : cinquante ans de luttes pour ou contre le droit commun, Les Cahiers du patrimoine : revue trimestrielle éditée par le Bureau du Patrimoine du Conseil Régional de la Martinique, n° 11 & 12, 01-01-1991, p. 23-32.
  • Abel Louis, Franc-maçonnerie, libres de couleur et abolitionnisme à la Martinique (1738-1848), Bulletin de la Société d'histoire de la Guadeloupe, n° 132, p. 13-30.
  • Françoise Vergès, La France et ses outre-mers : Mémoires de la traite et de l'esclavage dans les DOM, Regards sur l'actualité, n° 323, 08-2006, p. 43-55.
  • Maurice Ezran, Contribution de l'abbé Grégoire à la lutte contre l'esclavage, Portulan : littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, n° 2, 01-04-1998, p. 57-70.

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances, il existe une revue intitulée : "Slavery and Abolition", disponible à la Fondation Clément (cliquez-ici).

N'oubliez pas de relire nos précédents articles sur la thématique des abolitions : 


Bonne lecture !
C.P.


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2014/05/abolition-de-lesclavage-en-martinique.html

mercredi 21 mai 2014

Les 200 ans de la mort de l'Impératrice Joséphine

Les mystères de Joséphine


Joséphine de Beauharnais, Marie Josèphe Rose de Tascher, Joséphine Bonaparte, Rose de Tascher, Rose Tascher de La Pagerie, Rose de Beauharnais...... Qui se cache derrière ces multiples noms ? Quels mystères entourent l'impératrice originaire de la Martinique, décédée le 29 mai 1814 ?

On croyait connaître la vie de cette femme illustre, épouse de Napoléon...  Dans une émission, récemment diffusée sur Zouk TV, des historiens et intellectuels ont révélé les nombreuses zones d'ombres et incohérences qui marqueraient la biographie de Joséphine.
Où est-elle née ? On lit couramment qu'elle est née en Martinique. Pourtant, Sainte-Lucie, île voisine dans laquelle son père avait une plantation, revendique également sa naissance. On sait seulement que son acte de baptême a été établi en Martinique...
Quand est-elle décédée ? L'Impératrice Joséphine est morte en 1814 or il existerait un acte de décès de Marie Josèphe Rose de Tascher de la Pagerie antérieur à la rencontre entre celle qui deviendra impératrice et Napoléon.
Qui a donc épousé Napoléon ? Serait-ce la soeur de Marie Josèphe Rose de Tascher, comme le suggèrent certains ?
Le trouble est renforcé par le fait que les almanachs impériaux indiquent 1768 comme étant l'année officielle de sa naissance...
Joséphine a-t-elle eu un rôle dans le rétablissement de l'esclavage par Napoléon ?
Statue de l'Impératrice avant sa décapitation
Il y a quelques années, la statut de l'impératrice, placée sur la Savane à Fort-de-France (Martinique), a été décapitée. L'impératrice est depuis souvent considérée comme un symbole de l'esclavagisme en Martinique. Il faut dire qu'elle est la fille d'une grande famille de planteurs blancs qui possédait de nombreux esclaves et qu'elle a également été la femme de celui qui a rétabli l'esclavage. On pouvait donc effectivement en déduire qu'elle soutenait l'esclavage...
Pourtant, les choses ne semblent pas si simples. D'une part, son premier mari, Alexandre de Beauharnais était membre de la Société des Amis des noirs, d'autre part, nous venons de retrouver les mémoires qu'elle a rédigé à l'attention de ses deux enfants, que vous pourrez consulter en texte intégral sur Gallica et dont nous livrons ici un extrait retranscrit par nos soins :
"La première époque de ma vie, passée à la Martinique, m'offrait le spectacle singulier de l'esclavage, qui ne devient si affreux que par celui du despotisme qui le domine. Représentez-vous sept à huit cents misérables, auxquels la nature donna un teint d'ébène et de la laine pour cheveux, et que la cupidité, devenue féroce par les dangers qu'elle court à se satisfaire, arracha à leur patrie, pour les transplanter sur un sol qui toujours les tourmente et quelquefois les dévore. Là, désunis comme famille, mais assemblés en ateliers, ou groupés en travailleurs, ils offrent à un soleil presque vertical leurs membres pressés dans des liens de fer. Sous le rotin d'un commandeur, ils souillent une terre que leur sueur, que leur sang même ne fertilise pas pour eux. C'est pour enrichir des maîtres barbares que ces infortunés furent retranchés de la loi commune du genre humain ; c'est pour assouvir l'avarice américaine qu'ils végètent nus, sans asile, sans propriétés, sans honneur, sans liberté ; c'est pour éveiller les voluptés de l'Europe, qu'ils sont, dès l'enfance, et pour la vie, et sans espoir, condamnés à ces supplices. Cependant les tyrans dont ils sont les esclaves, ou pour mieux dire les bêtes de somme, se gorgent de richesses, s'enivrent de jouissances, sont rassasiés de plaisirs. Fiers d'une couleur qui n'est qu'un accident physique ; orgueilleux de quelques connaissances, qui pourtant les tient à plus de distance des Européens instruits, que les Noirs n'en conservent relativement à eux, non-seulement ils oublient qu'ils sont chrétiens, mais encore qu'ils sont hommes. Et pour comble de cruauté, ils érigent en droits leur conduite impie, et justifient par des sophismes d'inquisiteurs un régime de cannibales."
Précisons que nous ne sommes pas historiens mais bibliothécaires. Nous ouvrons simplement ces réflexions à l'occasion des 200 ans de la mort de l'impératrice Joséphine, écho de documents glanés et débats en cours dont nous ne pouvons vérifier les éléments. Pour qui voudra se saisir de ces enquêtes passionnantes...


Références : 


Mémoires et correspondance de l'impératrice Joséphine. [Par Regnault-Warin.]
Auteur : Joséphine (impératrice des Français ; 1763-1814)
Éditeur : Plancher (Paris), 1820.

"Joséphine de Beauharnais, impératrice welto : 1ère partie", animé par Eric Hersilie-Heloise avec Erik Noël, Hector Elisabeth, Serge Pain, Philippe Mourouvin. Parlons Martinique, Emission proposée par ZoukTV le 3 mai 2014.

Dans Manioc


L'Impératrice Joséphine 
Auteur(s) : Pichevin, Roland (1857-1914) 
Editeur : Paris : Blondel la Rougery, 1909
Consultable en ligne : http://www.manioc.org/patrimon/PAP11011 
Si un seul ouvrage a pour sujet principal l'impératrice Joséphine, elle est évoquée par de très nombreux auteurs d'ouvrages disponibles sur Manioc.

SC, CA, AP


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2014/05/les-200-ans-de-la-mort-de-limperatrice.html

lundi 19 mai 2014

Focus Manioc : la Montagne Pelée, la belle endormie ...

Mai culturel de Saint-Pierre


A l'occasion du mai culturel de la ville de Saint-Pierre en Martinique, Manioc vous propose de découvrir tous les documents sur la terrible catastrophe qui a ébranlé l'île en 1902 : l'éruption de la Montagne Pelée.


Sur le Catalogue collectif des périodiques Caraïbe - Amazonie :
"Ruines de la ville de Saint-Pierre"

  • Jacques Petitjean Roget, A propos du livre : le volcan arrive, Les Annales des Antilles : bulletin de la Société d'histoire de la Martinique, n°17, 1972, p. 3-87.
  • Léo Elisabeth, Histoire : la ville, Les Cahiers du patrimoine : revue trimestrielle éditée par le Bureau du Patrimoine du Conseil Régional de la Martinique, n° 11 & 12, 01-1991, p. 13-18.
  • Roland Suvélor, Histoire : la ville : Saint-Pierre 1848-1902. De l'apprentissage de la liberté à l'exercice de la démocratieLes Cahiers du patrimoine : revue trimestrielle éditée par le Bureau du Patrimoine du Conseil Régional de la Martinique, n° 11 & 12, 01-01-1991, p. 33-37.
  • Maïotte Dauphite, Histoire: Les lieux : Saint-Pierre, village caraïbeLes Cahiers du patrimoine : revue trimestrielle éditée par le Bureau du Patrimoine du Conseil Régional de la Martinique, n° 11 et 12, 01-01-1991, p. 54-56.

Sur Etudes caribéennes
"Ruines d'une rhumerie à Saint-Pierre"



Manioc vous propose une sélection de photographies provenant des fonds iconographiques de la Bibliothèque Numérique des Patrimoines Martiniquais (BNPM). 


Bonne lecture !
C.P.


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2014/05/focus-manioc-la-montagne-pelee-la-belle.html

mercredi 14 mai 2014

Les "Mines d'or" de Manioc

Valorisation du patrimoine minier en Guyane : le partenariat Manioc-ORkidé !


"Chercheurs d'or dans un placer (Guyane)"

Manioc prend part aux Journées de l'or en Guyane vendredi 16 et samedi 17 mai. Retour sur un partenariat qui a permis la mise en ligne d'une collection fascinante sur l'histoire de l'or en Guyane.

Qu'est-ce que le projet ORkidé ?
En 2009 suite à un appel à projet de la DATAR (Délégation interministérielle à l'Aménagement du territoire et à l’Attractivité Régionale) l'association ORkidé a été retenue comme structure pour valoriser le secteur minier
. Le volet "Valorisation des archives de la mines" de ce projet, auquel la Bibliothèque numérique Manioc est associée incluait deux axes : d'une part le recensement des archives minières, d'autre part la numérisation et la valorisation d'une première sélection de documents. Les deux volets ont pu être intégralement réalisé.

Grâce à l'implication des nombreux partenaires publics et privés investis dans la valorisation de ces archives, la bibliothèque numérique MANIOC propose aujourd'hui plusieurs centaines de documents textuels et iconographiques sur l'histoire de l'exploitation de l'or : dragues, placers, vie des orpailleurs...


Voici une sélection des documents numérisés dans le cadre du partenariat ORKidé. Vous y trouverez des journaux, des bilans, des rapports, des notes, des registres miniers, des timbres, des cartes postales, des vignettes publicitaires ...

Nous vous proposons d'autres ouvrages numérisés traitant de la thématique minière disponible sur Manioc :



Sur "Etudes caribéennes":
"L'appel des mineurs, à 6h du matin au Placer St-Elie"


Vidéos :

Bonne lecture !
J.N., C.P., R.B., T.T., S.R., A.P.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2014/05/mines-dor.html

lundi 12 mai 2014

Focus Manioc : l'abbé Grégoire

"L'ami des hommes de toutes les couleurs"


Image tirée de l'ouvrage
"Manuel d'histoire d'Haïti"


En ce mois de mai, mois des commémorations de l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe et en Martinique, Manioc vous propose de découvrir une des figures emblématique des défenseurs de l'abolition de l'esclavage : Henri Jean-Baptiste Grégoire.


Fils de tailleur, le jeune Grégoire fait ses études à Nancy chez les jésuites jusqu'en 1768, puis entre au séminaire de Metz. En 1775, il est ordonné prête. En 1782, il est affecté à la cure d'Emberménil. Durant ses nombreux voyages en Europe, il entretient des correspondances avec des philosophes de l'Aufklärung d'obédience chrétienne. De là, lui vint sa vocation de défenseur des opprimés. D'abord auprès des juifs auxquels il consacra un ouvrage : "Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs" (1788). Dès l'époque révolutionnaire, l'abbé Grégoire s'est intéressé à la cause de l'émancipation des noirs et des libres de couleur. Il participe à de nombreux débats sur l'esclavage. Favorable à l'égalité des droits entre gens de couleur libres et Blancs des colonies, il envisage très rapidement à l'abolition de l'esclavage. En décembre 1789, il publie un "Mémoire en faveur des gens de sang-mêlés de Saint-Domingue et autres îles françaises de l'Amérique". En 1802, il publie : "De la littérature des nègres ou recherches sur leurs facultés intellectuelles, leur qualité morales, leur littérature".Il n'approuva pas la politique de Napoléon Ier s'agissant de Saint-Domingue. En 1804,il applaudit l'indépendance d'Haïti.En 1808, il publie : "De la littérature des nègres", dans lequel il fait l'inventaire de tous les noirs illustres de l'histoire en insistant sur les aptitudes des nègres à la civilisation.
En 1815, lors du Congrès de Vienne, l'abbé Grégoire fait un appel en faveur de l'abolition immédiate de la traite et de l'esclavage : "De la traite et de l'esclavage des Noirs et des Blancs, par un ami de toutes les couleurs". En tant que député, sous la Restauration, il continue son combat en faveur des noirs en publiant "De la noblesse de la peau ou du préjugé des Blancs contre la couleur des Africains et celle de leurs descendants noirs et sang-mêlé".
Il meurt à l'âge de 81 ans à Paris.


Manioc vous propose quelques documents sur l'abbé Grégoire, ainsi que sur l'abolition de l'esclavage : 

Vidéos :

Sur le catalogue collectif des périodiques Caraïbe-Amazonie
  • Maurice Ezran, Contribution de l'abbé Grégoire à la lutte contre l'esclavage, Portulan : littératures, sociétés, cultures des Caraïbes et des Amériques noires, n° 2, 01-04-1998, p. 57-70.


Bonne lecture !
C.P.


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2014/05/focus-manioc-labbe-gregoire.html