mardi 31 janvier 2017

ACURIL 2017 : rendez-vous à Porto Rico !

Les professionnels des bibliothèques de la Caraïbe se retrouvent du 4 au 8 juin 2017 à Porto Rico



"Recherche interdisciplinaire dans la Caraïbe" 


C'est le thème choisi par le Professeur Héctor Rubén Sánchez-Fernández, Président de l'association des bibliothèques universitaires, de recherche et institutionnelles de la Caraïbe, (ACURIL), pour la conférence annuelle qui se tiendra à Porto Rico du 4 au 8 juin 2017.



L'événement ambitionne de :
  • stimuler le dialogue entre les étudiants, les chercheurs et les professionnels issus de différents espaces caribéens,
  • renforcer le socle des connaissances sur et depuis la Caraïbe, 
  • soutenir l'implication des acteurs caribéens,
  • stimuler l'émergence de nouveaux sujets de recherche et de projets innovants.

Contribuez !


Vous souhaitez contribuer ? Vous pouvez proposer une intervention ou un atelier autour de l'un des thèmes de la conférence :
  • Recherches multidisciplinaires depuis et sur la Caraïbe
  • Recherches sur les bibliothèques, archives et musées de la Caraïbe
  • Recherches en sociologie, économie et politiques de la Caraïbe
  • Recherche en écologie, architecture et santé de la Caraïbe
  • Bibliothèques, archives et musées dans l'environnement numérique
Les résumés des propositions doivent être transmis avant le 28 février 2017.

Consultez le site internet ACURIL 2017

Pour la première fois, le site de la conférence ne diffuse les informations qu'en anglais et en espagnol. Les interventions peuvent cependant, encore se faire en français...

Participer ou faire progressivement disparaître la langue française d'ACURIL ?


Depuis les années 1970, le français était officiellement l'une des langues de l'association ACURIL, devenue trilingue suite à l'engagement fort de professionnelles des Antilles françaises. Les informations concernant les congrès étaient systématiquement diffusées en anglais, espagnol et français, ce qui permettait à tous les professionnels de la région, d'y participer. 

 Malheureusement, ces dernières années, en dehors des bibliothèques de l'Université des Antilles, les Antilles françaises ne sont quasiment plus représentées... Quand le discours politique des collectivités semble pourtant ces dernières années à l'heure caribéenne, les actions indiquent un tout autre mouvement...

ACURIL a pourtant été un lieu essentiel pour la formation et la culture des professionnels de la documentation de la Caraïbe. Partage de connaissances, d'expertises, d'expériences, ont, sans nul doute accompagné le développement des collections caribéennes dans les bibliothèques de Guadeloupe et Martinique et par écho, la culture des citoyens, la vie intellectuelle des territoires et la recherche universitaire.

On ne peut donc qu'espérer que, du côté des bibliothèques, cette année marquera le retour massif des Antilles françaises dans la Caraïbe.
Il ne tient qu'à nous de rétablir les équilibres...


Anne Pajard






Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2017/01/acuril-2017-rendez-vous-porto-rico.html

lundi 23 janvier 2017

Rétrospectives vidéos 2016

Vidéos Manioc 2016


En ce début d'année, Manioc vous propose de visionner toutes les manifestations (colloques, conférences, journées d'études, cafés littéraires, séminaires ...) qu'elle a filmé durant l'année 2016 ! A ce jour notre bibliothèque numérique possède plus de 2000 vidéos touchant différentes thématiques comme l'histoire, la géographie, l'économie, la littérature antillaise et caribéenne, la musique, la danse traditionnelle, l'archéologie, la biodiversité, l'écologie ou l'art ...
La "Team Manioc" est très fière de vous proposer ces vidéos et nous remercions tout particulièrement les intervenants qui ont acceptés notre démarche : faire découvrir et valoriser le patrimoine et la recherche scientifique de l'université  ! Nous espérons que le cru 2017 sera encore meilleur !





C.P.


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2017/01/retrospectives-videos-2016.html

vendredi 20 janvier 2017

Performances ...

L'Art à l'honneur


La Collectivité Territoriale de la Martinique et la compagnie ARTINCIDENCE, vous invitent le lundi 23 janvier à 19h00, à la soirée inédite à la Villa Chanteclerc (Martinique). Cette soirée marque la seconde performances#conférence FIAP 2017 (Festival International d'Art Performance) avec les artistes Gwladys Gambie, Franck Rochard, Annabel Guérédrat et le conférencier Marvin Fabien.A cette occasion manioc vous propose de découvrir ou redécouvrir le travail de nos artistes !





Bonne découverte sur www.manioc.org !
C.P.

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2017/01/performances.html

mardi 17 janvier 2017

Etudes caribéennes : nouvelle parution

Quel entrepreneuriat pour quel développement en Haïti ?




Le dernier numéro de la revue Etudes caribéennes, coordonné par Bénédique Paul, Directeur du CREGED à l'Université Quisqueya consacre un dossier spécial à l'entrepreneuriat en Haïti. Etat des lieux, propositions concrètes pour faire des entreprises un véritable levier du développement d'Haïti... 



Entrepreneuriat : Quelle voie pour le développement d'Haïti ?


Hors dossier


Compte-rendu de lecture


Bonne lecture !
C.P.


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2017/01/etudes-caribeennes-nouvelle-parution.html

mardi 10 janvier 2017

De la rue Lauriston au rocher du Diamant

Regard sur Lauriston


Né à Pondichéry en 1786, mort Paris en 1828, Jacques Alexandre Bernard Law, marquis de Lauriston, ne connut rien du choix de la Geheime Staatspolizei (police secrète d'Etat du Troisième Reich) d'établir, de 1941 à 1944, ses quartiers parisiens au 93 rue Lauriston, au coeur du très chic 16ème arrondissement...


Que de résistants, d'opposants, de juifs  livrés au sadisme sans limite des chefs de la Gestapo Lafont et Bonny, et de leurs séides ! En 2004, un film qui connut un certain succès ("93, rue Lauriston") s'attacha à mettre en scène le souvenir de ce lieu funeste et de ses tristes acteurs.

On dit "rue Lauriston" pour évoquer la Gestapo avec la même facilité de langage dont on use pour désigner, par le nom de l'artère ou du secteur qui les abritent, tel monument célèbre ou telle institution connotée: "Le Quai d'Orsay" vaut surnom d'office pour les Affaires étrangères, comme naguère vouer quelqu'un à "Charenton" était renvoyer l’intéressé à sa folie et le désigner ainsi comme chaire à camisole pour le célèbre asile psychiatrique située dans cette zone du Val-de-Marne [l'équivalent martiniquais serait l'hôpital de Colson]...



Il y a pourtant  une autre dimension historique à accorder à ce marquis de Lauriston que ce voisinage douteux avec les pires crapules de l'Occupation. Comme nous l'indique  France pittoresque ou Description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Lauriston a laissé son empreinte dans l'histoire de la Martinique d'une manière plus glorieuse.


Général de division en 1805, ce militaire de carrière fut de ceux qui, la même année, dans le cadre d'une expédition sur fond de guerre franco-anglaise aux Antilles, participèrent à la prise du rocher du Diamant (Martinique), occupé depuis 1804 par une garnison britannique, et réputé imprenable. Déjà des histoires de résistance et d'occupation... Décédé en 1828, Lauriston est inhumé au Père Lachaise.







Tiré de l'ouvrage "Les Antilles filles de France :
 Martinique, Guadeloupe, Haïti
" (p. 105)
Pour les non connaisseurs, voici, à l'appui de l'illustration ci-dessous, une brève présentation de cette "petite île inhabitée située dans la mer des Caraïbes au sud-ouest de la Martinique" dont les enjeux  géostratégiques dépassaient alors le simple agrément touristique...















P.O.A


Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2017/01/de-la-rue-lauriston-au-rocher-du-diamant.html

L' Atelier 45


Vidéos en ligne sur manioc.org


Tropiques Atrium Scène Nationale de Martinique a démarré sa saison 2016-2017 par une exposition rendant hommage à l’Atelier 45. Cet atelier a été créée par 3 hommes, Raymond Honorien, Marcel Mystille et Germain Tiquant. Une génération de précurseurs dans le domaine de la peinture antillaise qui vont se regrouper au sein de leur atelier et poser les fondements d'une nouvelle esthétique en Martinique.
Retrouvez en ligne sur manioc.org l'intégralité du colloque autour de l'atelier 45.


Quelques mots sur les artistes :

Raymond Honorien
Né à Paris d'un père guadeloupéen et d'une mère martiniquaise, Raymond Honorien est une figure peu connue de l'histoire artistique antillaise. Ses œuvres témoignent  des années de guerre et d'après-guerre. Il a incarné la naissance d'une peinture novatrice en Martinique. En effet, c'est à lui qu'on doit la création du premier centre municipal des beaux-arts à Fort-de-France en 1966. Avec ce centre, il voulait élargir ses perspectives dans le monde de la peinture et terminer le cantonnement des clichés "romantiques et doudouistes" de la Martinique. Grâce à la rencontre d'autres artistes comme Joseph De la Nézière (peintre orientaliste français qui a séjourné aux Antilles) et Géo François, Raymond Honorien trouvera une véritable émulation et un grand épanouissement dans sa vie artistique.
C'est en quittant l'école des arts appliquées qu'il décide avec deux des ses amis, Germain Tiquant et Marcel Myrtille, d'établir un nouveau projet artistique celui "d'inventer une peinture à la mesure de leur ambition". Ensemble, ils trouvent un local et mettent en commun : documentation, matériel, et étudient les peintres européens, et décident de peindre le plus souvent en plein air. Des sorties basées sur une peinture plus réaliste de la vie quotidienne : "Nous ne cherchions plus les beaux coins, et en cela nous rompions avec la période picturale passée [...] pour nous la peinture devait coller à l'image de la réalité non travestie".

Marcel Mystille
Né à Fort-de-France en 1920, Marcel Mystille pratique la peinture en marge de son activité professionnelle. Le travail de Mystille se situe entre les travaux des impressionnistes et les productions des caribéens anglophones ou hispanophones. Son goût pour les paysages, les couleurs primaires, son attachement au bleu, au vert et à toutes leurs nuances. 

Germain Tiquant
Né en 1920 en Martinique, le jeune Tiquant est issu d'une famille modeste de marin pêcheur. Élève brillant, il réussit en 1936 au concours d'entrée à l'enseignement technique. Par la suite, il intègre l'école des Arts appliqués en section céramique. Mais il ne suivra pas cette formation en son terme. Tiquant préfère opter pour la section bâtiment de l'enseignement technique et est diplômé en 1945. Son diplôme lui vaut d'être recruté par les Travaux Publics en qualité de chef du bureau d'études en juillet 1945. Il terminera en sa carrière comme ingénieur - chef à la mairie de Fort-de-France.
Au sein de l'Atelier 45, le travail de Tiquant s'inscrit dans la retranscription du quotidien traditionnel de la population martiniquaise : les marchandes de fruits de pistaches... , les paysans, les ouvriers agricoles et d'autres scènes de vie (domino, combat de coq).
"La peinture me permet d'exprimer ma vision personnelle de la réalité. Je m'inspire des scènes, des lieux, des gens que l'on côtoie, que l'on a tendance à négliger, voire à ignorer. Le désir d'affirmer la réalité du quotidien me guide".
Il cherche continuellement à transmettre une identité culturelle dans ses tableaux. Il se voit comme "un conteur de nos traditions". Une authenticité qu'il veut transmettre sur chacune des ses toiles.


Découvrez l'intégralité du colloque sur l'Atelier 45 :

Bonne découverte !
C.P.



Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2017/01/l-atelier-45.html