samedi 26 mars 2011

Les Temps modernes


La revue Les Temps modernes consacre son numéro de janvier-avril  2011 aux mouvements sociaux qui ont fortement marqué  le début de l’année 2009 aux Antilles françaises. Rassemblant les contributions de plusieurs acteurs et observateurs des sociétés guadeloupéenne et martiniquaise, ce numéro spécial s’intitule : « Guadeloupe-Martinique. Janvier-mars 2009 : la révolte méprisée ».

Outre les réflexions et analyses d' Elie Domota, Patrick Chamoiseau ou Monchoachi, cette livraison fait appel aux regards de chercheurs tels que Jean-Luc Bonniol, Michel Giraud ou Jean-Loup Amselle, bien connus pour leurs travaux sur les sociétés africaines et antillaises. Car au-delà des évènements eux-mêmes, ces Temps modernes se veulent "une interrogation aux multiples facettes sur le fait créole" (p.5).
Ce n’est pas la première fois que la revue fondée par Jean-Paul Sartre s’intéresse à l’histoire et au devenir des Antilles françaises et des Antillais, connus ou moins connus. Rappelons pour mémoire les  n° 635-636 de novembre-décembre 2005/janvier 2006,« Pour Frantz Fanon », ou le n° 441-442 d’avril mai 1989, "Antilles », dirigé par M.Giraud
Qu’une revue intellectuelle du renom des Temps modernes s’intéresse à des évènements encore peu évoqués dans la production d’articles scientifiques (nécessaire recul oblige) constitue en tant que tel un évènement que la presse locale n’a pas manqué de saluer. Relevons ainsi le commentaire de perspektives.orgrevue guadeloupéenne en ligne de débats et d'idées, ou celui, plus formel, de France Antilles.


Vous pouvez consulter les titres de ces auteurs ainsi que les anciens numéros de la revue  Les Temps modernes à la bibliothèque universitaire Antilles-Guyane en interrogeant son catalogue Kolibris

Lien vers l'article : http://blog.manioc.org/2011/03/les-temps-modernes.html

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