Le 11 novembre est la date commémorant l'armistice de 1918, mettant fin aux combats de la Première Guerre mondiale et accordant un répit de vingt ans à la planète avant le déferlement de la boucherie suivante.
Depuis l'élection du nouveau président américain, certains -allez savoir pourquoi-, se prennent même à évoquer l'hypothèse d'un troisième conflit de mêmes dimensions...A l'adresse de ces incurables défaitistes, Manioc propose en cette veille d'Armistice quelques clins d'œil empreints d'humanité et de fraternité- sans oublier les souvenirs pénibles...
Avouons d'emblée notre préférence pour cette scène illustrant l'entente cordiale entre civils et militaires, même si l'arrière-plan ne laisse aucun doute : ce théâtre n'est pas celui de la Grande Guerre ; il s'agit ici d'un officier militaire ému à l'extrême en reconnaissant un de ses anciens soldats parmi les forçats... (Les bagnes : histoires, mœurs, mystères, 1845)
Ce corps-à-corps carcéral n'est pas sans rappeler cette
autre relation fusionnelle entre frères
d'armes. Côte à côte, le commandant
Marchand et le capitaine Baratier
en totale harmonie à l'époque des différentes expéditions et missions
d'exploration coloniales en Afrique. Le
second est d'ailleurs mort pour la France en 1917 (Histoire des coloniesfrançaises, 1931).

Mais au-delà de l'émotion et des passions mal contrôlées, laissons la parole aux spécialistes...A l’occasion d’une conférence donnée à la BU Martinique en
2016, l’historienne Sabine Andrivon-Milton est revenue sur le cas de ces
soldats antillo-guyanais de la Grande Guerre. Regardez la vidéo. !
POA
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