Manioc sur les traces du père Labat
Le père Labat Source Manioc |
Le saviez-vous ?
Le 6 janvier dernier a été le 275e anniversaire de la mort de Jean-Baptiste Labat. Missionnaire dominicain, chroniqueur, explorateur, le père Labat est l'auteur de plusieurs récits de voyage dont celui sur les îles d'Amérique. A cette occasion, Manioc vous propose d'approfondir vos connaissances et de lire les ouvrages de l'auteur.
Quelques mots sur le père Labat :
En 1682, Jean-Baptiste Labat entre au couvent des Jacobins où il fait sa profession de foi le 11 avril 1685. Plus tard, il enseigne la philosophie et les mathématiques au collège de Nancy. Il est également aumônier auprès d'un régiment pendant la guerre des Flandres.
En 1693, il accepte de partir en mission aux îles d'Amérique pour remplacer les dominicains qui étaient mort de la fièvre jaune en Martinique. Il arrive en Martinique en janvier 1694, à l'âge de 31 ans, et dirige la paroisse du Macouba. Quelques années plus tard, il voyage en Guadeloupe et en Dominique.
En 1696, il retourne en Martinique et devient procureur syndic des missionnaires des îles d'Amérique et gagne l'habitation Fonds Saint-Jacques qu'il met en valeur. De 1696 à 1704, il est nommé administrateur de l'habitation qui comprend pas moins de 90 esclaves. Là-bas, il y améliore les techniques de production du sucre et du rhum.
Durant son séjour, le père Labat entreprend une série de voyages aux Antilles françaises, anglaises, néerlandaises avant de regagner l'Europe.
En 1705, le père Labat rentre en Europe pour représenter les dominicains et défendre les privilèges des missions au Chapitre général de Bologne. Mais, il ne peut pas repartir aux Antilles. Pour cause, le roi le fait exiler au couvent de Toul et le contraint à une année de retraite au couvent de La Rochelle.
Interdit de voyager aux Antilles, le père Labat, visite l'Espagne et L'Italie. En 1716, il rentre définitivement à Paris, dans son couvent d'origine, où il y restera 22 ans, se consacrant à l'écriture de ses mémoires et ceux d'autres voyageurs. Il meurt en 1738.
En 1722, le père Labat publiera son ouvrage majeur, Nouveau voyage aux îles d'Amérique, qui relate la vie dans les colonies d'Amérique, qui deviendra un ouvrage de référence sur la vie aux Antilles aux premiers temps de la colonisation. Notez que cet ouvrage constitue également une référence historique sur la flibusterie.
En 1682, Jean-Baptiste Labat entre au couvent des Jacobins où il fait sa profession de foi le 11 avril 1685. Plus tard, il enseigne la philosophie et les mathématiques au collège de Nancy. Il est également aumônier auprès d'un régiment pendant la guerre des Flandres.
En 1693, il accepte de partir en mission aux îles d'Amérique pour remplacer les dominicains qui étaient mort de la fièvre jaune en Martinique. Il arrive en Martinique en janvier 1694, à l'âge de 31 ans, et dirige la paroisse du Macouba. Quelques années plus tard, il voyage en Guadeloupe et en Dominique.
Durant son séjour, le père Labat entreprend une série de voyages aux Antilles françaises, anglaises, néerlandaises avant de regagner l'Europe.
En 1705, le père Labat rentre en Europe pour représenter les dominicains et défendre les privilèges des missions au Chapitre général de Bologne. Mais, il ne peut pas repartir aux Antilles. Pour cause, le roi le fait exiler au couvent de Toul et le contraint à une année de retraite au couvent de La Rochelle.
Interdit de voyager aux Antilles, le père Labat, visite l'Espagne et L'Italie. En 1716, il rentre définitivement à Paris, dans son couvent d'origine, où il y restera 22 ans, se consacrant à l'écriture de ses mémoires et ceux d'autres voyageurs. Il meurt en 1738.
En 1722, le père Labat publiera son ouvrage majeur, Nouveau voyage aux îles d'Amérique, qui relate la vie dans les colonies d'Amérique, qui deviendra un ouvrage de référence sur la vie aux Antilles aux premiers temps de la colonisation. Notez que cet ouvrage constitue également une référence historique sur la flibusterie.
Ouvrages du père Labat sur Manioc :
- Voyage du chevalier des Marchais en Guinée, isles voisines et à Cayenne, T1, Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1731.
- Voyage du chevalier des Marchais en Guinée, isles voisines et à Cayenne, T2, Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1731.
- Voyage du chevalier des Marchais en Guinée, isles voisines et à Cayenne, T3, Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1731.
- Voyage du chevalier des Marchais en Guinée, isles voisines et à Cayenne, T4, Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1731.
- Voyage aux isles de l'Amérique (Antilles) : 1639-1705, T1, Paris, Editions Duchartre, 1931.
- Voyage aux isles de l'Amérique (Antilles) : 1639-1705, T2, Paris, Editions Duchartre, 1931.
Sur Manioc, retrouvez notre sélection d'ouvrages en ligne sur le père Labat et l'histoire des Antilles :
- Joseph Rennard, Le P. Labat o.p. aux Antilles, Paris, Editions Spes, 1927.
- James Anthony Froude, The English in the West-Indies or the bow of Ulysses, London, Longmans, Green and co, 1888.
- François-Victor Bally, Du typhus d'Amérique ou fièvre jaune, Paris, Imprimerie de Smith, 1814.
- Alexandre Moreau de Jonnès, Monographie historique et médicale de la fièvre jaune des Antilles, Paris, 1820.
- Jameson Russell Parsons, Montesquieu et l'esclavage : études sur les origines de l'opinion antiesclavagiste en France au XVIIIe siècle, Paris, Hachette, 1911.
- Lafcadio Hearn, Esquisses martiniquaises, Paris, Mercure de France, 1924.
- Léon Le Boucher, La Guadeloupe pittoresque : les volcans, les rivières du sud, les étangs, Société d'Editions géographiques, maritimes et coloniales, 1931.
- Marthe Oulié, Les Antilles filles de France : Martinique, Guadeloupe, Haïti, Paris, Fasquelle, 1935.
- Abbé Guilbaud, La Guadeloupe religieuse, Basse-Terre, Imprimerie catholique, 1936.
Vidéos :
- Chantal Maignan, D'Ariel à Caliban, la ré-incarnation du Noir, Manioc 2013.
- David Diop, La représentation des Noirs chez le Père Labat, Manioc 2013.
- Max Belaise, La fabrique de l'homme religieux créole : exégèse du carnet de voyage du Père Labat, Manioc 2013.
- Michèle Leonard de Lacourt, Les établissements religieux en Martinique du 17e siècle à 1902, Manioc 2016.
- Frédéric Régent, La représentation du Noir dans les récits de voyage et de colons de 1635 à 1848 : l'exemple de la "négresse" vue par son maître, Manioc 2013.
Bonne lecture !
C.P.
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