Voyager dans Manioc
A map of the Caribee Islands in the West Indies |
Nous allons présenter à travers une série d’articles :
Pointe à Pitre et sa baie, collier de perles des Antilles ; Roseau et
les traces de son passé français ; la mythique Saint-Pierre, la Pompéi de la
Caraïbe ; Castries, forteresse naturelle, entre beauté et serpents ; Bridgetown,
carrefour du monde à l’époque du Père Labat ; Kingstown parmi les
plus beaux coins des Antilles, mais capable de susciter l’inquiétude des
voyageurs ; Saint-George qui selon Henry Nelson évoquait au XIXe siècle une atmosphère
d’Italie et pour terminer Port of Spain, gloire de l’architecture caribéenne,
ornée de pierres venues d’Angleterre et de marbres italiens.
Afin de donner un aperçu de la diversité de l’espace
caribéen et des documents disponibles sur Manioc, nous avons choisi des extraits
d’ouvrages en français, anglais et espagnol.
Avant de partir, un peu d’histoire
Nous proposons de commencer ce voyage avec quelques extraits
de l’ouvrage Historia de las Antillas. Cet ouvrage
historique en Espagnol, publié en 1846, est constitué de deux parties : la
première dédiée à l’histoire des Antilles (jusqu'à la page
174) retiendra notre attention ; la deuxième partie concerne l’histoire
du Rio de la plata.
Le tracé historique de chaque île de la Caraïbe y est présenté
de façon autonome mais à des degrés différents. L’auteur choisit de consacrer la
majeure partie de son livre à l’histoire d’Hispaniola (une bonne centaine de pages et 7 chapitres)
et des colonies espagnoles (Cuba et Porto Rico) ; le reste de l’ouvrage est dédié aux colonies anglaises,
suédoises, néerlandaises et françaises. L’intérêt de cet ouvrage est notamment qu'il livre une perspective historique, un regard du XIXe siècle, sur l’histoire des
Antilles. Il nous permet de mesurer le changement qui s'est opéré entre le XIXe et le XXIe siècle dans le regard sur le passé des Antilles.
Venons maintenant aux extraits tirés du livre. La première série présente de façon succincte la caractéristique historique de ces îles, qui d’après l’auteur, C. Famin, ont été des terres de conquête pour les grandes puissances, théâtre d’un conflit toujours renouvelé en vue d’étendre le pouvoir.
Venons maintenant aux extraits tirés du livre. La première série présente de façon succincte la caractéristique historique de ces îles, qui d’après l’auteur, C. Famin, ont été des terres de conquête pour les grandes puissances, théâtre d’un conflit toujours renouvelé en vue d’étendre le pouvoir.
p. 5 “Las
Antillas no tienen historia que les sea propia: sus anales se hallan
confundidos con las empresas y guerras de los Europeos. Tan solo Haití, que goza ya cuarenta años de independencia, puede ofrecer
durante este periodo una verdadera historia nacional. Las playas de estas
islas, vasallas del antiguo hemisferio, sirven de exceso á lejanas querellas,
cambian de dueño según los azares de la guerra, y están destinadas en los
tratados de paz para formar la balanza de las pérdidas y el premio de las
victorias.
Así es que vemos flotar en el archipiélago los
pabellones de las principales potencias. Cada una tiene su presa, porque cada
una ha alcanzado un día de victoria; y de todas estas islas, de las cuales Cristóbal
Colon tomó posesión en nombre del rey de España, tan solo nueve pertenecen á
sus primeros dominadores: la Inglaterra posee diez y ocho, Holanda seis,
Francia cinco, Dinamarca tres y Suecia una. Preciso es pues, para la mayor
parte de las Antillas, limitarse en marcar las épocas en (que han pasado de un
dueño á otro, y seguir con largos intervalos la suerte que les ha cabido,
cuando han llegado a ser el teatro de algún accidente notable en medio de las
guerras motivadas por las disensiones del continente europeo.
Algunas sin
embargo, entre ellas Santo-Domingo y Cuba, han presenciado sucesos demasiado
importantes, paraqué dejemos de consagrarles una listona especial, y todas en general
merecen una mención particular, tanto con respecto á la historia de su
descubrimiento, como á la del esclavo que las puebla; sorprendente fenómeno
social en nuestro siglo…”
Les deux extraits suivants évoquent le deuxième et le troisième voyage
de Christophe Colomb dans le « Nouveau Monde », pendant lesquels il rencontre les îles des Petites Antilles.
p. 6 “La Ilota
compuesta de tres grandes embarcaciones y de catorce carabelas, partió de Cádiz
el 25 de setiembre de 1493. Este viaje no debía llenar las locas esperanzas de
los aventureros; pero no debía ser sin fruto para la ciencia geográfica. Colon,
dirigiendo su rumbo mucho más al sur de lo que hizo en su primer viaje,
descubrió después de veinte y cinco días de navegación, la Dominica, María-Galante
y la Guadalupe…”
p. 7 “En su tercer
viaje partió de Europa el 30 de mayo de 1498, descubrió la Trinidad el 31 de
julio, y algunos días después Tobago, la Granada y Santa-Margarita…”
Livres anciens sur Manioc
-Historia de las Antillas, [suivi de]
Historia de las Provincias Unidas del Río de la Plata (Buenos Aires, Paraguay,
Uruguay), Famin, César (1799-1853) Regnault, Elias. Barcelone : Fomento, 1846.
Les villes des Petites Antilles #3 : Saint-Pierre, Castries, Bridgetown
Les villes des Petites Antilles #4 : Kingstown, Saint-Georges et Port-of-Spain
Tous les autres épisodes de cette série sur les villes des Petites Antilles
Les villes des Petites Antilles #2 : Pointe-à-Pitre, RoseauLes villes des Petites Antilles #3 : Saint-Pierre, Castries, Bridgetown
Les villes des Petites Antilles #4 : Kingstown, Saint-Georges et Port-of-Spain
G.B.
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